Depuis le début de l’année, les taux de prêt immobilier restent stables. Les banques font varier leurs taux dans d’infirme proportions. Mais l’été 2018 semble changer la donne : plombée par des retards sur leurs objectifs, les banques doivent changer leur fusil d’épaule et proposer des taux plus compétitifs.
Des étés historiquement stables
L’été n’est pas une période propice aux prêts. Les études de notaire sont fermées pour cause de vacances, ralentissant la conclusion de ventes immobilières. Pour les banques, c’est la même chose : afin de pallier aux absences dues aux vacances, les établissements bancaires acceptent un flux modéré de dossier de prêt et n’hésitent pas à remonter les taux pour réguler les sollicitations de leurs clients.
Mais l’été 2018 semble faire exception : les banques accusent des retards sur leurs objectifs annuels dus à une période plus calme en matière de crédit. Les futurs acheteurs ne se bousculent pas au portillon et les banques doivent rivaliser d’imagination pour proposer des offres alléchantes et qui se distinguent de la concurrence.
Des taux cassés et des conditions d’octroi plus souples
Les primo-accédants sont directement concernés : les banques n’hésitent pas à casser leur taux pour eux et ainsi les attirer dans leurs établissements.
Elles leur permettent aussi d’emprunter sans apport, ce qui va à l’encontre des directives qu’elles ont pu nous donner jusque là.
Les familles aux revenus plus modestes peuvent également accéder à la propriété grâce à des crédits sur de plus longues durées.
Un pouvoir d’achat en berne
Ce début d’année a vu l’afflux de dossiers de prêt diminuer, ce qui peux s’expliquer par une baisse importante du pouvoir d’achat des ménages. Le prix au mètre carré ne cesse d’augmenter dans les grandes villes, rendant parfois l’accession à la propriété impossible. C’est alors aux banques de faire des efforts et de proposer des conditions plus intéressantes pour permettre au plus grand nombre de devenir propriétaire.
C’est certainement le moment rêvé pour conclure un prêt : des taux très bas qui se rapprochent des conditions records de 2016 et un octroi de crédit facilité par des banques plus permissives.
Source: meilleurtaux.com
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